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1.
Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement ; 83(4):358-358, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2012202

ABSTRACT

Objectif Décrire les circonstances des contaminations par le SARS-CoV-2. Méthode Un questionnaire, mis en ligne le 17/04/2020 pouvant être documenté par tout PS quel que soit son mode d’exercice (établissement de santé [ES], ville, EHPAD…), pour lequel un diagnostic de COVID-19 a été posé. Les données collectées portent sur l’activité, les tâches réalisées, le port de protections et d’éventuels contacts avec des cas, durant les 2 semaines précédant le début des symptômes. Résultats Du 17/04 au 15/08/2020, 2329 cas ont été notifiés dont, principalement, 720 IDE, 523 médecins et 328 AS. Soixante-neuf pour cent exerçaient exclusivement en ES, 18,5 % en ville et les autres essentiellement dans le secteur médico-social. La répartition géographique des répondeurs se rapprochait de celle des cas de COVID-19 chez les personnels des ES (PES) recensés par Santé Publique France : près de 30 % des cas en Ile de France et plus de 10 % dans les régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté. Le pic de début des symptômes se situe durant la semaine du 16 au 23 mars. En ES, dans les 2 semaines précédant les symptômes, 13 % des déclarants ont exercé en intérim ou renfort. Parmi les répondeurs, 1415/1602 (88 %) jugent qu’ils ont eu accès autant que de besoin à des solutions hydro-alcooliques. S’agissant du port du masque, il varie selon les tâches : un masque chirurgical était porté dans 2/3 des entretiens en tête à tête avec le patient à moins d’1 m, dans 3 cas sur 4 lors d’un examen clinique ou prise de constantes par exemple. Quant au masque FFP2 pendant les manœuvres respiratoires, il était porté dans 62 % des cas lors d’intubations et dans 47 % lors de nébulisations ;les raisons principales données au non-port étant les dotations limitées et les consignes initiales restrictives. Parmi les 954 PES ayant participé à des réunions de travail, 63 % ne portaient jamais de masque ou en portaient parfois à cette occasion. En salle de repos, 1368/1602 (85 %) soignants ne portaient jamais ou occasionnellement un masque. Parmi les répondeurs, 514/1602 (32 %) ont déclaré avoir été en contact, sans masque, avec un collègue ayant une COVID 19, pendant ses symptômes ou durant les précédentes 72 h. En dehors de leur activité professionnelle, seuls 12 % des professionnels contaminés ont été en contact avec au moins un cas suspecté ou confirmé de COVID-19. Conclusion Cette enquête descriptive repose sur la participation volontaire des soignants et se poursuit jusqu’en avril 2021. Ces résultats préliminaires seront à confirmer et préciser. D’ores et déjà, l’insuffisance du port du masque, au moins au début de l’épidémie, est confirmé. À côté des expositions professionnelles, le rôle de la contamination entre soignants sur leur lieu d’exercice paraît être notable.

2.
Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement ; 83(4):344-345, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2010981

ABSTRACT

En 2 ans et demi, la Covid a démontré une capacité stupéfiante de diffusion, de virulence et surtout de changement structurel conduisant à une capacité plus ou moins marquée d’échappement aux armes disponibles, qu’elles soient vaccinales, ou thérapeutiques. Le profil clinique des malades, la fréquence des formes symptomatiques, la nature des symptômes a aussi évolué. Ainsi le dernier variant qui sévit actuellement sur tous les continents et dont on ne connaît pas le devenir, le variant omicron, présente des différences de symptomatologie : moindre sévérité, plus de symptômes ORL, marqués avant tout par des douleurs pharyngées, des rhinites et moindre fréquence des atteintes pulmonaires et des signes généraux. La durée d’isolement est réduite par rapport au variant delta, en particulier chez les personnes vaccinées. La fatigue reste néanmoins très fréquente et prononcée et durable. Les complications sous forme de Covid long (fatigue persistante, douleurs articulaires, dyspnée…) qui touchent des personnes de tout âge n’appartenant pas aux groupes à risque font l’objet de nombreux travaux mais restent peu accessibles aux différentes tentatives thérapeutiques. Sur le plan thérapeutique, en dehors des traitements corticoïdes, des anticoagulants, de l’oxygénothérapie dont les indications sont bien définies chez les patients symptomatiques, deux armes spécifiques efficaces sont maintenant disponibles (un antiviral et des anticorps monoclonaux) et permettent de limiter la fréquence des formes graves chez les sujets à risque, lorsqu’ils sont administrés suffisamment tôt. L’intérêt de ces traitements est particulièrement crucial chez les personnes immunodéprimées qui répondent mal à la vaccination et sont susceptibles de développer des formes graves. Ces populations restent les premières victimes de la Covid-19. Les vaccins à ARN messager qui ciblent la protéine spike du virus ont démontré une efficacité importante sur les formes symptomatiques de l’infection, et encore plus importante sur les formes sévères, les risques d’hospitalisation, les séjours en réanimation et les décès. L’évolution du virus de la souche originelle Wuhan vers des variants plus ou moins virulents et en général plus transmissibles a engendré des vagues épidémiques successives sur tous les continents avec des conséquences moins marquées en termes d’hospitalisation et de décès dans les populations vaccinées qui restent assez bien protégées des formes graves alors même que la protection contre l’infection est très diminuée avec les vaccins actuels ciblant la protéine spike de la souche Wuhan. De nouveaux vaccins adaptés aux variants omicron, utilisant la plateforme de l’ARN messager ou d’autres plateformes plus classiques, sont en préparation sous forme de vaccins mono ou bivalents qui devraient avoir une meilleure efficacité sur l’infection et donc la transmission ainsi que sur la durabilité de la réponse vaccinale en élargissant le spectre de la réponse immune post vaccinale. La stratégie vaccinale en France a d’abord visé début 2021 à protéger les plus vulnérables (personnes âgées ou atteintes de comorbidités) puis à limiter la diffusion du virus en vaccinant plus largement puis en proposant un rappel chez tous les adultes à l’automne et un deuxième rappel aux populations les plus vulnérables au printemps 2022 en pleine vague Omicron. À l’automne 2022, il est anticipé une nouvelle vague épidémique conduisant à prévoir une nouvelle vaccination des populations vulnérables du fait de l’âge ou des comorbidités, en même temps ou à une période proche de celle de la vaccination grippale.

3.
BMJ Open ; 11(10): e055148, 2021 10 04.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1450609

ABSTRACT

OBJECTIVES: To analyse preferences around promotion of COVID-19 vaccination among workers in the healthcare and welfare sector in Fance at the start of the vaccination campaign. DESIGN: Single-profile discrete-choice experiment. Respondents in three random blocks chose between accepting or rejecting eight hypothetical COVID-19 vaccination scenarios. SETTING: 4346 healthcare and welfare sector workers in France, recruited through nation-wide snowball sampling, December 2020 to January 2021. OUTCOME: The primary outcomes were the effects of attributes' levels on hypothetical acceptance, expressed as ORs relative to the reference level. The secondary outcome was vaccine eagerness as certainty of decision, ranging from -10 to +10. RESULTS: Among all participants, 61.1% made uniform decisions, including 17.2% always refusing vaccination across all scenarios (serial non-demanders). Among 1691 respondents making variable decisions, a strong negative impact on acceptance was observed with 50% vaccine efficacy (compared with 90% efficacy: OR 0.05, 95% CI 0.04 to 0.06) and the mention of a positive benefit-risk balance (compared with absence of severe and frequent side effects: OR 0.40, 0.34 to 0.46). The highest positive impact was the prospect of safely meeting older people and contributing to epidemic control (compared with no indirect protection: OR 4.10, 3.49 to 4.82 and 2.87, 2.34 to 3.50, respectively). Predicted acceptance was 93.8% for optimised communication on messenger RNA vaccines and 16.0% for vector-based vaccines recommended to ≥55-year-old persons. Vaccine eagerness among serial non-demanders slightly but significantly increased with the prospect of safely meeting older people and epidemic control and reduced with lower vaccine efficacy. DISCUSSION: Vaccine promotion towards healthcare and welfare sector workers who hesitate or refuse vaccination should avoid the notion of benefit-risk balance, while collective benefit communication with personal utility can lever acceptance. Vaccines with limited efficacy will unlikely achieve high uptake.


Subject(s)
COVID-19 Vaccines , COVID-19 , Aged , Cross-Sectional Studies , Delivery of Health Care , France , Humans , Middle Aged , SARS-CoV-2 , Vaccination
4.
Diagn Microbiol Infect Dis ; 101(2): 115430, 2021 Oct.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1233407

ABSTRACT

BACKGROUND: This study aimed to assess, by rapid tests, the immune status against COVID-19 among Healthcare Workers (HCW) with history of symptoms, and for whom SARS-CoV-2 detection was either not documented or negative. METHODS: Whole blood by finger prick and serum samples were taken from HCW for use with 2 rapid lateral flow tests and an automated immunoassay. RESULTS: Seventy-two HCWs were included, median duration between symptoms onset and serology sampling was 68 days. Anti-SARS-CoV-2 antibodies were detected by rapid test in 11 HCW (15.3%) and confirmed in the 10 with available serum by the automated immunoassay. The frequency of ageusia or anosmia was higher in participants with SARS-CoV-2 antibodies (P = 0.0006 and P = 0.029, respectively). CONCLUSIONS: This study, among symptomatic HCW during the first wave in France, showed that 15% had IgG anti-SARS-CoV-2, a higher seroprevalence than in the general population. Rapid lateral flow tests were highly concordant with automated immunoassay.


Subject(s)
COVID-19 Serological Testing , COVID-19/diagnosis , Health Personnel , Point-of-Care Testing , SARS-CoV-2/isolation & purification , Adult , Antibodies, Viral/blood , COVID-19/blood , Female , Humans , Immunoassay , Male , Middle Aged , Paris/epidemiology , Pilot Projects , Prospective Studies , SARS-CoV-2/immunology , Sensitivity and Specificity , Seroepidemiologic Studies
5.
J Clin Virol ; 132: 104618, 2020 11.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-741331

ABSTRACT

The aim of this study was to assess the analytical performances, sensitivity and specificity, of two rapid tests (Covid- Presto® test rapid Covid-19 IgG/IgM and NG-Test® IgM-IgG COVID-19) and one automated immunoassay (Abbott SARS-CoV-2 IgG) for detecting anti- SARS-CoV-2 antibodies. This study was performed with: (i) a positive panel constituted of 88 SARS-CoV-2 specimens collected from patients with a positive SARS-CoV-2 RT-PCR, and (ii) a negative panel of 120 serum samples, all collected before November 2019, including 64 samples with a cross-reactivity panel. Sensitivity of Covid-Presto® test for IgM and IgG was 78.4% and 92.0%, respectively. Sensitivity of NG-Test® for IgM and IgG was 96.6% and 94.9%, respectively. Sensitivity of Abbott IgG assay was 96.5% showing an excellent agreement with the two rapid tests (κ = 0.947 and κ = 0.936 for NGTest ® and Covid-Presto® test, respectively). An excellent agreement was also observed between the two rapid tests (κ = 0.937). Specificity for IgM was 100% and 86.5% for Covid-Presto® test and NG-Test®, respectively. Specificity for IgG was 92.0%, 94.9% and 96.5% for Covid-Presto®, NGTest ®, and Abbott, respectively. Most of the false positive results observed with NG-Test® resulted from samples containing malarial antibodies. In conclusion, performances of these 2 rapid tests are very good and comparable to those obtained with automated immunoassay, except for IgM specificity with the NG-Test®. Thus, isolated IgM should be cautiously interpreted due to the possible false-positive reactions with this test. Finally, before their large use, the rapid tests must be reliably evaluated with adequate and large panel including early seroconversion and possible cross-reactive samples.


Subject(s)
Antibodies, Viral/blood , COVID-19 Testing/methods , COVID-19/diagnosis , Immunoassay/methods , SARS-CoV-2/immunology , Adult , Aged , Aged, 80 and over , Female , Humans , Immunoglobulin G/blood , Immunoglobulin M/blood , Male , Middle Aged , Sensitivity and Specificity
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